2024 03 NON AU SNU !
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NON AU SNU !
l'activité du Collectif lyonnais sur https://collectiflyon69contrelesnu.blogspot.com/ et des mots d'ordre pour mobiliser !
SNU : 2000 euros par élève
Oui aux voyages scolaires !
Non au service militaire !
2000 € c’est ce que coûterait le SNU par lycéen. Cela représente une somme énorme qui serait prise sur le budget de l’Éducation nationale. Or l’Enseignement manque de tout, et avec 2000€ on pourrait, par exemple, financer des voyages scolaires pour tous les élèves (et aussi plus d’enseignants).
Parfois en garde à vue,
Jamais au garde à vous !
Non au SNU !
C’est parce que le gouvernement juge la jeunesse indisciplinée, parce que les jeunes se révoltent trop souvent, que le gouvernement veut leur inculquer l’esprit d’obéissance. Mais la jeunesse a le droit de s’inquiéter pour son avenir et de critiquer les politiques qu’on veut lui imposer. C’est contre cette résistance spontanée de la jeunesse que le gouvernement combine la volonté de discipliner la jeunesse et la répression (garde à vue, …).
Le SNU, tu as le droit de le refuser !
(même sans stage)
Le gouvernement fait pression pour que tous les lycéens de Seconde fassent le SNU. Mais il ne peut le leur imposer. Alors il ruse, il manœuvre : il impose un stage d’observation en entreprise en fin de Seconde, que beaucoup de lycéens auront du mal à trouver et il prétend alors leur imposer une alternative : remplacer le stage par le SNU. C’est un moyen d’obliger un grand nombre de lycéens à faire le SNU alors qu’il n’est pas obligatoire. 1
Stage, SNU… ou Liberté : tu as le droit de choisir !
Le SNU n’est pas obligatoire. Seul le stage d’observation le serait. Mais si un lycéen ne trouve pas de stage ?
Si le gouvernement est incapable de trouver des stages qui conviennent aux lycéens, le lycéen est alors en droit de réclamer de rester libre : Ni stage, ni SNU !
1 https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000048480858
2024 03 21 CREATION ASSO COMMUNE LYON
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- Écrit par BRUYERE
En mémoire de la Commune à Lyon
Jeudi 21 mars, de 18H à 20H
A la Maison des Projets Gabriel Péri
2, rue Gilbert Dru 69007 Lyon
(angle de la Grande Rue de la Guillotière,n°22)
Depuis 3 ans à présent, une démarche a été entreprise auprès de la municipalité lyonnaise pour la pose d’une plaque commémorant le massacre de la Guillotière du 30 avril 1870, à l’initiative de la Libre Pensée du Rhône, des Amis de la Commune et de l’IHS-CGT. Cette demande, agréée dans un premier temps, reste sans réponse.
En avril 2023, lors d’une conférence organisée par la Libre Pensée du Rhône, nous avons pu entendre Mathieu Rabbe sur des faits qui étaient une découverte pour beaucoup. On sait mesurer à quel point cette histoire est méconnue des Lyonnais.
Ce jour-là, proposition a été faite de constituer une association pour perpétuer la mémoire de la Commune à Lyon et mener à bien la réalisation de la plaque.
A l’approche des dates-anniversaires des événements de la Commune, nous vous proposons une rencontre autour de ce projet :
Jeudi 21 mars, de 18H à 20H
A la Maison des Projets Gabriel Péri
2, rue Gilbert Dru 69007 Lyon
(angle de la Grande Rue de la Guillotière,n°22)
Il reste beaucoup à faire, sur le plan mémoriel comme sur le plan historique.
Merci:
de nous confirmer si possible votre présence (par prudence et pour des questions de jauge)
en cas d’indisponibilité, nous indiquer si vous êtes intéressés par le projet d’association.
Comptant sur votre présence,
Pierre Girod, Président de la Libre pensée du Rhône. Contact : 04 78 24 88 80 ; Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Alain Bujard, Institut CGT d’Histoire Sociale, correspondant régional des Ami-e-s de la Commune de Paris 1871.
Matthieu Rabbe, auteur de l’ouvrage « Les Communards à Lyon - Les Insurgés, la Répression, la Surveillance ».
2024 04 19 Trente ans de l'Association Laïque des Amis des Monuments Pacifistes du Rhône
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vendredi 19 avril 2024 à Villeurbanne
Une après-midi et une soirée pour l'arrêt des guerres qui ravagent les peuples !
1994 (18 juin), création, à l’initiative de la Fédération du Rhône de la Libre Pensée, de l’Association Laïque des Amis des Monuments Pacifistes de Dardilly et Villié-Morgon dont l’Association Laïque des Amis des Monuments Pacifistes du Rhône est la continuatrice depuis 2011.
2024 – Trente années, au côté de la Libre Pensée et avec syndicats et associations amies, d’organisation d'initiatives contre la guerre, contre toutes les guerres, pour la réhabilitation des Fusillés pour l’exemple de la Première guerre mondiale ; de rassemblements pacifistes, entre autres, le 11 novembre.
Pré- programme :
14H : Hommage à Henry Jean PREBOST, fusillé pour l’exemple le 20 avril 2015 ; un des 4 soldats, fusillés à la suite de la ‘’mutinerie de Flirey’’(Lorraine) - Dépôt de gerbe.
15H : Cérémonie – hommage à Félix LEBOSSE, Libre-Penseur et résistant villeurbannais : Rassemblement discours et dépôt de gerbe dans le square municipal qui lui est dédié, situé à quelques pas du Palais du Travail où nous rendrons ensuite à pied.
Puis au Palais du Travail - Salle des conférences -
16H30 : Diaporama sur le thème : « 30 années de rassemblements pacifistes contre la guerre et pour la réhabilitation des Fusillés pour l’exemple »
17 heures 30 : Pot fraternel
18H30 : Conférences-débat avec Pierre ROY, Vice-Président de la FNLAMPRA et Pascal COSTARELLA, de la Fédération de la Libre Pensée de l'Isère.
21H30 - Fin
Un lien vidéo 11 novembre 2018 : https://www.youtube.com/watch?v=M_-_6EcBflU&t=4s
2024 02 11 ECHO DES BENITIERS
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Violences à l’école
Depuis l’assassinat de Samuel Paty, de nombreux faits divers ont montré que l’école n’était plus à l’abri des problèmes de violence : intrusion de parents dans les classes, faits graves liés au harcèlement scolaire et, le 13 octobre, assassinat de Dominique Bernard.
Il n’est que temps de dénoncer l’attitude d’un voyou nommé Jésus-Christ, qui donne le mauvais exemple depuis 2000 ans. Les faits que nous révélons sont extraits d’un texte publié dans le tome I des « Apocryphes chrétiens » de la Pléiade. Il s’agit de « L’Histoire de l’Enfance de Jésus-Christ », et c’est consternant.
Extraits du Livre de Thomas l'Israélite, philosophe, sur les choses qu'a faites le Seigneur, encore enfant.
CHAPITRE III.
[Jésus s’amusant à creuser des canaux…] Le fils d'Anne le scribe était venu arec Joseph, et prenant une branche de saule, il fit écouler les eaux que Jésus avait ramassées. Jésus voyant cela fut irrité et lui dit : « Homme injuste, impie et insensé, quel tort te faisait cette eau ? Tu vas être comme un arbre frappé de sécheresse et privé de racines, qui ne produit ni feuilles, ni fruit. » Et aussitôt il se dessécha tout entier.
CHAPITRE IV.
Jésus traversait une autre fois le village, et un enfant, en courant, lui choqua l'épaule. Et Jésus irrité lui dit : « Tu n'achèveras pas ton chemin. » Et aussitôt l'enfant tomba et mourut. Des gens voyant ce qui s'était passé dirent : « D'où est né cet enfant ? chacune de ses paroles se réalise aussitôt. »
CHAPITRE V.
Et Joseph appelant à lui l'enfant, l'admonestait, disant : « pourquoi fais-tu ces choses-là ? on prend de la haine contre nous et nous serons persécutés. » Jésus répondit : « Je sais que les paroles que tu viens de prononcer ne sont pas de toi, mais de moi ; je me tairai cependant à cause de toi, mais eux, ils subiront leur châtiment. » Et aussitôt ses accusateurs devinrent aveugles, et ceux qui virent cela furent fort épouvantés, et ils hésitaient, et ils disaient : « Chacune de ses paroles est suivie d'effet, soit pour le bien, soit pour le mal et amène des miracles. » Et lorsqu'ils eurent vu que Jésus faisait semblables choses, Joseph se levant, le prit par l'oreille et le tira avec force (…)
CHAPITRE VIII.
Et comme les Juifs donnaient des conseils à Zachée, l'enfant se mit à rire et il dit : « Maintenant que les choses portent leurs fruits et que les aveugles de cœur voient : je suis venu d'en haut pour les maudire et pour les appeler à des objets plus élevés, ainsi que m'en a donné l'ordre celui qui m'a envoyé à cause de vous. »
CHAPITRE XIV.
Joseph voyant que l'enfant croissait en âge, voulut qu'il apprît les lettres, et il le conduisit à un autre maître. Et ce maître dit à Joseph : « Je lui enseignerai d'abord les lettres grecques et ensuite les lettres hébraïques. » Le maître connaissait toute l'habileté de l'enfant et il le redoutait ; il écrivit cependant l'alphabet, et quand il voulut interroger Jésus, Jésus lui dit : « Si tu es vraiment un maître, et si tu as la connaissance exacte des lettres, dis-moi quelle est la force de la lettre alpha, et je te dirai quelle est la force de la lettre bêta. » Le maître irrité le poussa et le frappa à la tête. L'enfant courroucé de ce traitement, le maudit et aussitôt le maître tomba sans vie sur son visage. Et l'enfant revint au logis de Joseph, Joseph fut très affligé et il dit à la mère de Jésus : « Ne le laisse pas franchir la porte de la maison, car tous ceux qui provoquent son courroux sont frappés de mort. »
De cette époque datent d’autres miracles assez farfelus : Jésus s’amuse à créer des oiseaux à partir de boules d’argile qu’il fait voler (un jour de sabbat ! ce qui scandalise son entourage).
Par la suite, Jésus modèrera son agressivité et emploiera sa puissance divine à ressusciter les gens ou à réaliser des tours de magie sans conséquences. Mais que de tourments jusqu’à son adolescence ! On regrette qu’il n’y eût pas d’AESH à cette époque pour fixer des limites à de pareils fils à papa, pardon : à Papa.
Raison de plus, en 2024, pour défendre les structures d’enseignement spécialisé !
Mais ceci est une autre histoire…
Chronique d'un 2024 02 Coup d'État : 60ème Anniversaire de l'Assassinat de J-F. Kennedy
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Chronique d'un Coup d'État : 60ème Anniversaire de l'Assassinat de J-F. Kennedy
"Il faut que tout change, pour que rien ne change !" (Le Guépard)
Qui connaît Jim GARRISON (1921-1992) ?
Pas grand monde. C'est pourtant le SEUL procureur US qui a enquêté de façon approfondie et amené deux fois au tribunal un suspect, Clay Shaw (1913-1974), influent homme d'affaires d'extrême droite et "correspondant" de la CIA pour conspiration d'assassinat de JFK le 22 novembre 1963.
L'accusé fut acquitté chaque fois et Jim Garrison fut même interdit par un tribunal fédéral de poursuivre ses investigations intempestives. Il fit appel, alla jusqu'à la Cour suprême, où il perdit à nouveau.
Élu, fait exceptionnel, quatre fois de suite District Attorney de New Orleans, mais trop absorbé par les attaques directes et obstructions créées par son enquête obstinée, il ne put faire correctement sa campagne et perdit sa réélection par seulement 2.000 voix, ce qui l'évinça de tous ses moyens d'enquêter.
L’assassinat de Kennedy a pourtant probablement changé le cours de l'histoire, car il avait dans un retentissant discours (juin 1963) devant les étudiants de l’American University of Washington. dévoilé
(à tort ?) ses intentions de libérer les USA des tares dont sa présidence avait hérité : il y déclara vouloir mettre illico fin à la guerre du Vietnam en rapatriant les boys ; normaliser les relations avec Cuba où il avait refusé de sauver par l’aviation US l’invasion loupée de mercenaires dans la Baie des Cochons, de longue date organisée par la CIA; arrêter la Guerre Froide et la course aux armements, donc gravement nuire au Complexe Militaro-Industriel; abolir la honteuse ségrégation institutionnelle des noirs, etc.
Et mettre au pas le FBI en envoyant à la retraite
J. Edgar Hoover (qui n'en voulait surtout pas !) puis démanteler la CIA, qui tous contestaient ses projets.
Le 4 juin 1963, il avait aussi eu l'audace de signer le décret exécutif N°11110 engageant le processus législatif pour ôter à la FED (un cartel PRIVÉ de grandes banques américaines ET européennes, créé en 1913), le privilège exorbitant (inchangé à ce jour ! ) d'émettre le dollar, extorqué à l'État US par le "Complot des Banquiers de Jeykill Island" (1910). En bref, nuire à trop de "vested interests" (droits acquis indus mais fermement incrustés).
La Commission d'enquête qui fut assignée par Lyndon B. Johnson à un Earl Warren, président de la Cour Suprême plus que réticent (à juste titre, il flairait l'embrouille), avait conclu en dix mois que JFK avait été tué par un "communiste" avéré, Lee Harvey Oswald, qui avait agi seul et par fanatisme. Oswald (bien vite assassiné !) étant déclaré l'unique "coupable", l'affaire fut ainsi rapidement classée.
Note : dans la Commission il y avait Allen Dulles, le directeur de la CIA limogé par Kennedy en novembre 1961 ! Et autres proches de la CIA & Co.
Jim Garrison avait volontiers souscrit au verdict de la commission Warren, mais trois ans après, il eut une banale conversation privée avec Russell Long, sénateur de Louisiane, un homme qu'il connaissait bien et respectait comme un des élus les plus intelligents du Sénat, qui lui dit à sa façon directe : "Les membres de la Commission ont tout faux ! Il n'y a aucune chance au monde qu'un homme seul ait pu abattre JFK de cette façon". Garrison fut alors saisi par le doute et consulta les 26 volumineux rapports des débats de la Commission Warren pour les scruter en détail et s'imprégner du dossier. Il ne fut pas déçu.
Procureur de la Nouvelle-Orléans, il se sentait concerné car Oswald y était né, y avait résidé et eu de longues et régulières connexions très suspectes.
Il instaura alors discrètement sa propre cellule d'enquête comprenant des policiers et juristes comme lui désireux d'aller plus loin et de découvrir la vérité dont le cœur lui semblait être en Louisiane.
Il cherchait les preuves que l'assassinat de Kennedy était bien un Coup d'État et un Crime d’État fomenté par des acteurs hétérogènes, étatiques ou privés, mais coalisés vers un même objectif et qui tous avaient un intérêt VITAL à le voir disparaître.
Ce qu'ils découvrirent n'était qu'incohérences, trous béants, questions sans réponses, enquêtes bâclées, autopsie de JFK entravée et sabotée par des officiels de haut rang, preuves médico-légales, matérielles, rapports de police, etc. détruits ou falsifiés, témoins subornés ou s’étant signalés puis rétractés ou jamais été auditionnés, conditions de sécurité du Président incroyablement laxistes, parcours officiel détourné (sans raison ?) à la toute dernière minute, mensonges flagrants, omissions, manipulations de la presse et de trop nombreux soi-disant "ratages", "erreurs" ou "négligences". Tout fut fait pour protéger le vaste système d'État souterrain, toujours en place, que les folles intentions de JFK menaçaient de détruire.
Il soupçonnait qu’Oswald, 24 ans, mais au passé déjà singulièrement trouble était bien impliqué dans le complot mais qu'il n’y a tué personne et que, loin d'avoir agi seul, il y tenait pourtant le rôle central : le "patsy", le pigeon, le bouc-émissaire qui sans le savoir avait été soigneusement et méthodiquement "sheepdipped" (en slang de l'espionnage : le mouton imprégné préalablement de faux indices, fausses pistes ou preuves, fabriqués et accumulés) pour lui faire porter le chapeau (texan).
Il était le soutier-gogo sélectionné sur lequel devait retomber toute la responsabilité de l'assassinat.
Techniquement le prétendu tir solitaire par l'arrière d'Oswald qui était loin d'être un sniper d'élite, avec un antique fusil militaire réformé italien qu'il aurait (soi-disant) acheté par correspondance sous un faux nom, dont des douilles et balles ont disparu des preuves sous scellés ne tenait pas debout, comme l'avait exprimé sans détour le sénateur Russell Long. Le gouverneur John Connally, grièvement blessé par la célèbre "balle magique" quand JFK fut tué n'a jamais cru à l'hypothèse d'un tireur unique par l'arrière alors que tout indiquait (films, témoins, sons) de plusieurs coups de feu venant de l'avant.
Il n'avait été donné à JFK aucune chance de survie… À Oswald non plus… Pour l'empêcher de parler, il devait donc être assassiné immédiatement après le meurtre, par des policiers "chargés de l'arrêter", ce qui ne put être fait. Le policier Tippit qui devait le tuer ayant hésité et Oswald ayant pu s'enfuir, ce fut lui qui fut tué par ses complices. À l'autopsie de Tippit, on trouva quatre balles (3+1) dans son corps, issues de deux pistolets automatiques différents mais aucune venant du revolver (qui n'avait rien tiré !) que portait Oswald à son arrestation !
In extremis, avant qu'il ne puisse dénoncer ses contacts (il avait bien trop tard tout compris et crié haut et fort à son arrestation qu'il était le patsy) il fut tué en direct en plein QG de la police de Dallas avant son transfert, devant la presse et des millions de téléspectateurs par un tenancier mafieux notoire de Dallas qu'il connaissait très bien, Jack Ruby, "pour venger Jackie Kennedy" (sic). Un patriote !
C'était trop gros pour être vrai. Qui lui avait donné l'ordre d'exécuter Oswald ? Gravement malade d'un cancer, condamné à mort par la maladie et par la justice, il mourra en prison de son cancer en 1967 sans parler, peu avant un second procès en appel.
Il était entré armé sans encombre dans ce sanctuaire de la police notoirement corrompue de Dallas, probablement avec la complicité de policiers : il y appelait la moitié des policiers par leur prénom !
Rappelons que la Mafia avait perdu à cause de la révolution castriste toutes ses activités lucratives (casinos, hôtels, boîtes de nuit, drogue, courses, prostitution, armes, etc.) à Cuba. Devant les sérieux doutes exprimés alors par l'opinion américaine on institua donc la fameuse Commission Warren, sur proposition de J. Edgar Hoover qui s'y connaissait bien en matière d'enfumage, donnant raison à Clémenceau : "Si vous voulez noyer un problème, mettez en place une commission". Toujours vrai…
Dallas, ton univers impitoyable… (refrain)
En moins de trois ans dix-huit personnes ayant témoigné ont disparu par exécution pure ou de très suspects "suicides", "accidents", "crises cardiaque".
Et ce n'était pas fini… D'autres témoins et même des acteurs actifs du complot ont aussi disparu par la suite : ils en savaient trop pour rester en vie. Tout a été fait pour stopper Garrison : menaces de mort, chantages, procès montés sur de fausses accusations, pièges déjoués (il était méfiant !), infiltration de son équipe par des informateurs ou retournement de certains collaborateurs, mais il tint bon… en vain.
Son livre-rapport "On the Trail of the Assassins" (Sur la piste des assassins) décrit son long, acharné, mais in fine totalement inutile combat pour la vérité. Il a servi à Oliver Stone comme base de son film "JFK" (1991) avec Kevin Costner dans le rôle de Garrison. Soixante ans après ce meurtre retentissant, l'immense majorité des américains ne croit plus du tout qu'Oswald a assassiné Kennedy et le policier Tippit qui avait (soi-disant !) cherché à l'arrêter.
À part Clay Shaw nul instigateur ni aucun acteur ou complice du complot n'a jamais été traduit en justice pour cet assassinat historique. Mais en 1976, le Comité Church enquêta officiellement sur les "activités illégales et assassinats" de la CIA, et révéla les accords passés entre elle et la Mafia pour assassiner Fidel Castro. Seulement Castro ?
J. Edgar Hoover, chef du FBI (cf. livre d'Anthony Summers : "Le plus grand Salaud d'Amérique") qui en savait beaucoup sur tout le monde US qui compte par ses petites fiches sur leurs turpitudes (y compris le clan Kennedy qui n'était pas irréprochable) est décédé à son poste (il avait été définitivement nommé À VIE par Lyndon Johnson, le successeur de Kennedy !) en emportant tous ses secrets fétides après 37 ans de bons (et déloyaux ?) services.
Sans surprise, il avait toujours été bien plus tolérant avec les mafias qu'avec les communistes.
Nul ne saura s'il a conspiré, mais il est largement admis qu'il était au courant du complot et a laissé sans sourciller tuer Kennedy qu'il détestait. Puis a tout fait pour saboter l'enquête (confiée au FBI !) et très, très mollement supervisée par une Commission Warren qui fut une totale forfaiture de l'Histoire.
Mais ce fut fait, et bien fait, cela arrangeait beaucoup de monde et c'était l'essentiel. René JAMBON
2024 01 27 AG LP69
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- Écrit par BRUYERE
SUCCES DE L’AG DU 27 JANVIER DE LA FEDERATION DU RHÖNE DE LA LIBRE PENSEE !
Nous étions 22 présents, dont deux invités de l'IHS-CGT et des sympathisants, dont un a adhéré lors de l'AG !
Les rapports d'activité et financier ont été adopté à l'unanimité.
Il a été décidé :
1 Validation de la diffusion mensuelle d'une lettre d'informations en lieu et place de l'AN II tous les deux mois : la diffusion électronique sera la règle, sauf pour celles et ceux qui n'ont pas d'accès internet OU qui préfèrent l'édition papier. L'intégration dans la cotisation de cette diffusion papier est maintenue pour 2024.
2 l'AN II sera émise 1 à 2 fois par an sous la forme d'un dossier thématique (en commencera sans doute par la commune de Lyon en 1871), idem que pour la lettre d'informations en ce qui concerne la diffusion.
Il a été évoqué les campagnes en cours (paix en Palestine, loi Darmanin, CER et liberté de conscience) et aussi la préparation du congrès mondial de l'AILP en octobre 2025, puisque notre fédération est chargée de s'en occuper.
2024 05 22 26 PRAGUE 1968
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- Écrit par BRUYERE
Nos coups de cœur culturels
La pièce PRAGUE 1968 écrite, mise en scène par Gilles Champion et sa CIE DE LA LETTRE G
Au mois de mai prochain, mois propice à se souvenir de mai 68 en France qui fit reculer De Gaulle et du mois de mai 1871 de la Commune de Paris, une pièce sera jouée à la MJC MONPLAISIR.
Elle met en mouvement une bande de jeunes qui vont vivre et être acteurs du printemps de Prague, sur un fond de musique pop de cette époque.
Rappelons que le printemps de Prague est un mouvement profond de millions de citoyens qui voulaient ET le socialisme ET la totale liberté de pensée et de vivre.
Ce mouvement, qui avait transmuté le parti communiste stalien en un vrai parti démocratique rejettant la bureaucratie, a été brutalement brisé par les 6000 chars du pacte de Varsovie. La "normalisation" va suivre avec son cortège de répressions et de souffrances.
Il est temps que la jeunesse du monde retrouve ce chemin, c'est pourquoi nous vous invitons à y participer !
Entrée au tarif réduit à toutes et tous les adhérents à la libre pensée !
Réservation sur https://www.payasso.fr/cieg/prague1968 et plus de détails sur le spectacle et la cie sur https://cielettreg.org/index.php/15-production/2024/12-prague-1968
2024 02 02 LA REVOLTE AGRICULTEURS ET LA CONSTITUANTE SOUVERAINE
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- Écrit par BRUYERE
TRIBUNE LIBRE : Pour une CONSTITUANTE SOUVERAINE !
Dans le beau film AMARCORD de FELLINI, il y a une scène tragicomique de l’interrogatoire du père de Titta par les fascistes locaux. Leur discours est limpide : « nous », savons ce qui est bon pour la population et l’Italie, pourquoi « vous » ne le comprenez pas…et le père subit le goudron, les plumes et l’huile de ricin.
Transposons : la PAC (Politique Agricole Commune), a été faite par l’ancêtre de l’UE, pour le « bien » des agriculteurs et de l’agriculture. Or, dans toute l’Europe, les agriculteurs se révoltent et dirigent leurs revendications CONTRE la pierre angulaire de la PAC : « la concurrence libre et non faussée », avec le refus de prix plancher pour les produits, seule façon de sécuriser un peu les revenus des agriculteurs.
Donc, soit les bureaucrates de l’UE ont raison parce qu’ils savent ce qui est bon, soit les agriculteurs ont raison parce qu’ils savent ce dont ils ont besoin pour vivre de leur travail : les deux positions sont inconciliables.
Cette crise pose deux questions :
• Le principe de subsidiarité chère à l’église catholique et gravée par les fondateurs chrétiens de la CECA puis l’UE, est en action avec la PAC : « nous » savons d’en haut ce qui est bon pour vous « en bas » et je délègue aux états de faire ce que je décide,
• Le principe de souveraineté du peuple doit s’appliquer pour au contraire partir « du bas » vers le « haut ».
C’est pourquoi la LIBRE PENSEE a fait du combat pour LA CONSTITUANTE SOUVERAINE un axe structurant de son action.
Et vive FELLINI et sa liberté de créer !
BRUYERE