Informée de la perquisition, le 11 septembre 2025, au domicile du directeur de la publication du site de l'UJFP, Daniel LEVYNE, la fédération du Rhône de la Libre Pensée apporte sa solidarité pleine et entière à l'UJFP et dénonce le double langage et l'hypocrisie du gouvernement Macron qui d'un coté parle de la reconnaissance de la Palestine et de l'autre maintien les accords commerciaux et les ventes d'armes à l'état génocidaire d'Israël !

Cette perquisition qui fait suite à une plainte déposée en juin 2024 par une association intitulée "Jeunesse Française Juive" s'inscrit dans la tentative du gouvernement Macron d'intimider, de criminaliser les actions en faveur du peuple palestinien afin de faire taire l'indignation face au génocide perpétré par Netanyahou avec l'appui de Trump et des gouvernements complices .

Avec l'UJFP, la fédération du Rhône de la Libre pensée exige l'abandon et le classement sans suite de cette plainte déposée au non d'une prétendue

"apologie du terrorisme".

Dénoncer un génocide, ce n'est pas faire de l' "apologie du terrorisme"ni de "l'antisémitisme", c'est défendre l'Humanité toute entière !

Avec l'UJFP, nous poursuivrons le combat pour:

- Un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza !

- L'acheminement de l'aide humanitaire et la levée immédiate du blocus de Gaza!

- L'arrêt de la colonisation en Cisjordanie !

- L'arrêt immédiat du génocide du peuple palestinien !

Avec l'UJFP, nous disons haut et fort : "On ne nous fera pas taire" !

LE COMMUNIQUE DE L UJFP DU 12 SEPTEMBRE 2025

Le domicile de Daniel Lévyne, directeur de publication du site de l’Union juive française pour la paix (UJFP), a été perquisitionné ce jeudi 11 septembre 2025 à Dinard.

Par voie de communiqué, la coordination nationale de l’UJFP a dénoncé une action "forte et insensée", menée en l’absence de son camarade, parti rejoindre la Fête de l’Humanité.

Selon le communiqué, cette perquisition est liée à une plainte déposée en 2024 par l’association "Jeunesse Française Juive", créée après le 7 octobre 2023. La plainte s’appuie sur deux communiqués de l’UJFP publiés à cette période et relève de la circulaire du ministre de la Justice sur l’apologie du terrorisme. L’organisation estime que cette référence entretient "une notion floue" et vise à imposer "un bâillon contre le mouvement de solidarité pour la Palestine".

La coordination nationale de l’UJFP dénonce une différence de traitement, rappelant que "dans certains médias français, les propos soutenant le génocide à Gaza ne sont pas poursuivis" tandis que leur organisation fait l’objet de procédures judiciaires. Le texte souligne aussi que le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, "pourtant visé par un mandat d’arrêt international de la CPI", a pu "survoler le territoire français" sans entrave.

"Notre organisation juive ne se laissera pas intimider", insiste le communiqué, affirmant agir "en tant que Juifs, porteurs d’une mémoire et d’une histoire" pour lutter contre "toutes les formes du racisme, contre tous les apartheids, tous les crimes de guerre coloniaux, tous les génocides"L’UJFP appelle à l’abandon de la plainte qu’elle qualifie "d’absurde" et exige son classement sans suite.

Le mouvement invite par ailleurs à la solidarité, rappelant sa présence à la Fête de l’Humanité aux côtés d’autres organisations juives antisionistes, et réitère son appel à soutenir la collecte pour Gaza.

Cette perquisition intervient quelques semaines après la fermeture du compte bancaire de l’UJFP par le Crédit coopératif, intervenue le 30 juillet 2025. L’association avait alors dénoncé une accusation "infamante" de soutien au terrorisme, estimant que le système bancaire participait à "l’organisation méthodique de l’interdiction du soutien financier à la société de Gaza".